L'installation d'un pilote automatique dans un avion doit être réalisée dans un ou plusieurs objectifs bien précis. Par exemple, il peut remplacer le pilote pour:

- les phases de vol longues et fastidieuses (tenue de cap, tenue d'altitude).

- les manoeuvres délicates (atterrissage par mauvaises conditions météo).

Il permet aussi dans bien des cas de soulager la charge de travail du pilote (maintien d'attitude si le pilote lâche les commandes).

Sa conception doit donc tenir compte, quelles que soient les fonctions automatiques qu'il doit effectuer, d'une multitude de paramètres:

- l'avion sur lequel il doit être installé,

- le dispositif de commandes de vol,

- le milieu extérieur (atmosphère, équipements d'aéroports, ...),

- l'homme (modification des données du vol).

L'intégration d'un pilote automatique est, de plus, toujours soumise à deux types de contraintes à respecter:

- les performances (précision, stabilité),

- la sécurité.

L'évolution des technologies, l'introduction de l'électronique et l'augmentation de la puissance et de la rapidité des calculateurs permettent aujourd'hui l'implantation de pilotes automatiques très performants dont les fonctions de pilotage sont de plus en plus complexes et élaborées. A titre d'exemple, l'Airbus A320 peut effectuer une mission complète, du décollage à l'atterrissage de l'appareil, entièrement en fonctionnement automatique.